AKIYO JENEZ
Les années 80 ont vu naître une idéologie musicale populaire, étant le fruit du rassemblement d'hommes et de femmes, forts de persévérance et imprégnés de culture. Ils font résonner dans l'espace et dans le temps leurs instruments, en dénonçant la réalité sociale contemporaine : « Akiyo », groupe emblématique du carnaval guadeloupéen. Qui sont-ils ? Ils nous racontent leur histoire...
LES REALISATEURS
Akiyo jénèz est né de la rencontre artistique (culturelle et musicale) de deux jeunes passionnés d’images en 2012.
Yannick Rosine et Stéphane Fahrasmane ont entrepris de répondre à une question « symboliquement populaire » : Akiyo ? Qui sont-ils ?
Ce groupe emblématique du Carnaval Guadeloupéen.
Yannick ROSINE, président et associé de la société de production cinématographique Zayanfim, président de l’association Karibbean Hive, pôle industriel du cinéma et de l’audiovisuel basé au Cinéma Rex en Guadeloupe.
Né de parents musiciens et techniciens audiovisuels, le parcours semblait prédéfini dans le milieu artistique. Un bac S spécialité physique, le conduit cependant à un DUT en Génie électrique et informatique industrielle. Ce n’est que durant ces années, que les passions qu’était la musique et le vidéo clip deviennent des perspectives sérieuses. Après le DUT, il passe des concours d’écoles de cinéma et de son, comme les Gobelins, la Femis, ou les écoles louis et Lumière. Son cursus cinéma commence finalement, au CLCF, (Conservatoire libre du Cinéma Français) ou il passe un titre de monteur au technique cinématographique. De retour sur son île natale, il travail dix ans en tant qu’intermittent monteur pour diverses sociétés notamment France Télévision.
En 2017, avec un enthousiasme panaché d’une envie de révéler de la façon la plus authentique l’histoire -disons plutôt- la genèse du groupe Akiyo, il scénarise puis coréalise et coproduit ce projet pharaonique en collaboration avec Stéphane Fahrasmane le documentaire AKIYO JÉNEZ, qui rencontre un franc succès inattendu. Souhaitant régulariser administrativement l’existence de ce documentaire, il fonde la société ZAYANFIM, dans l’optique d’éditer et de commercialiser un coffret des supports du documentaire. Durant cette période, il rencontre Sévrine GUIMS, productrice avec qui il s’associe, ce qui lui permet d’envisager un fonctionnement au long terme de la société.
Stéphane FAHRASMANE, pendant de nombreuses années se consacre à sa famille et à de nombreux métiers sans lien avec l’audiovisuel.
Après une remise en question, sa fascination pour l'univers de la télévision et du cinéma refait surface.
Il décide alors de s'embarquer dans l'aventure, il commence par s'entrainer en apprenant les bases du tournage et du montage vidéo grâce à internet.
Sa passion pour la narration d’histoires l’oriente naturellement vers le format documentaire.
L'idée de pouvoir capturer des événements de la vie de manière authentique, et de raconter des histoires inspirantes, l’anime en tout point.
Particulièrement sensible à des sujets sociétaux et engagés, il s'investit corps et âme dans la réalisation de documentaires et travaille dur pour améliorer ses compétences.
Deux rencontres changent profondément sa vie professionnelle : celle avec Yannick ROSINE, le coréalisateur de son premier documentaire mais particulièrement celle d'un jeune producteur réalisateur qui le prend sous son aile. Celui-ci transmet à Stéphane son savoir acquis pendant ses études de cinéma et finance également plusieurs formations pour qu’il
gagne en compétences afin de travailler à ses côtés dans sa société de production audiovisuelle, cela dure depuis 11 ans maintenant.
Fort de sa détermination et de sa passion Stéphane FAHRASMANE
dit « STAN » est devenu un professionnel reconnu de l'audiovisuel.
LES CHIFFRES
Le carnaval se déroule uniquement les dimanches, de janvier et février. Quatre périodes de carnaval ont été filmées : 2011, 2012, 2013 et 2014.
+ de 60 jours de tournage.
+ de 1600 heures d’acquisitions, de dérushage, et de montage étalées sur 3 ans, avec :
+ de 300 heures de rushes vidéos dont : 120 heures d’archives vidéo amateur
+ de 2000 photos d’archives et plus de 800 articles de presse
39 interviews
2 semaines de mixage et création sonore
3 semaines d’étalonnage
C’est également plus de 10 techniciens spécialisés, un nombre incalculable de petites mains, et autres actions bienveillantes pour la finalisation.
2012 - 1ère ITW et 1er essai de montage
2014 - Première sortie
2017 - Deuxième sortie
LES FAITS MARQUANTS
La première diffusion a lieu en 2014 au festival FEMI. Considéré hors compétition, il ne fait pas parti du palmarès officiel. Pourtant il reçoit un tel accueil que les organisateurs décident de lui attribuer un prix pour une diffusion spéciale à Paris.
La même année, en octobre, le documentaire est mis à l'honneur dans le festival "le Mois du DOC" 2014. A la suite de ses 1ères diffusions publiques, des protagonistes du mouvement, que nous n’avions pu contacter pour diverses raisons, font leur apparitions, et nous apportent en plus de leurs témoignages, une quantité énorme de photos et vidéos d’archives.
Devant tous ces nouveaux éléments cruciaux dans la narration, le film retourne sur les bancs de montage et mixage pendant environ 2 ans. Sa version finale est proposée au Cinéstar à l’occasion de la fête de la musique pour 4 dates en Juin 2018. Il est ensuite diffusé sur Guadeloupe la 1ère (FTV) lors du Carnaval 2019.
Un coffret USB est à ce jour prêt à être édité dans sa totalité.
Vos pouvez d'ores et déjà pré-commander votre coffret à un tarif très avantageux.
Les premiers sont les mieux servis.